le grand sot
Le grand sot
Sot certainement, oui.
Fol serait plus exact.
Je suis un fol et hélas pas une folle !
Faudra-t-il faire le grand sot ? Elargir le cercle de mes amis, voir de nouvelles choses, éprouver de nouveaux sentiments ??? Partir, c'est mourir un peu.
J'ai envie de voir les Tropiques et l'équateur. De voir le soleil se coucher plus vite que chez nous.
Nul besoin alors de savoir que l'aube vient avant l'aurore et que toutes deux sont des étapes du crépuscule de la nuit qui se termine mais absolument pas des parties du jour. :-)
Je voudrais voir le bonheur.
Il faudrait enfin pouvoir éprouver la paix, plus de cris plus d'états d'âme douloureux: la quiétude.
Que dirons les atouts de cette réflexion à haute voix samedi : "Encore un atout de plus !" Qu'en faire, qu'en dire, qu'en penser?
Faut-il être sot et ne pas savoir si oui ou non il faut comprendre ceci ou cela...
Je suis un grand sot.
Jamais je n'ai pu comprendre ces messages à demis mots, à demi dits; toujours j'ai été à côté de la plaque.
Je suis un fichu sot.
Jamais, je n'ai cru que la méchanceté était aussi palpable. Et pourtant là je l'ai vue. Et si certaines actions devaient commencer, je crois que je la verrais encore plus et la sentirais aussi encore plus. N'ai-je pas déjà eu droit à pleins mots (et cette fois là j'ai bien compris ce n'était pas dit à demi-mot ! (-; c'est le moindre des qualificatifs qui couvrent le fiel qui coula ce jour-là) au désir exprimé ouvertement que l'on me pince pour je ne sais quel délit et que je croule sous les dettes des amendes et autres joyeusetés qu'elle imaginait ? Alors, si certaines choses devaient venir à sortir, cet acide serait bien vite mis en oeuvre pour me brûler au plus profond et pour que le spectacle de ma souffrance soit maximal.
Oui, je suis un grand sot.
Je crois pourtant toujours à l'amour
Je suis un collégien prêt à tomber amoureux
Mais je suis un grand sot
Jamais je ne pourrais en profiter sans arrière-pensée, sans crainte, sans être en retrait. Je brûlerais donc l'aventure par mon incapacité à la vivre sans retenue.
Naïf j'aurais voulu pouvoir rester. car en un monde de naïveté, il ne serait nul moquerie à son propos, nul besoin de connaitre le mot; ce serait inconnu car partout !