j'ai ma muse s'égaie

Publié le par povcon

Un lustre s’efface

 

 

L’éclat de l’ivoire contrasté d’ébène et de carmin

Dents de lait au-dessus d’un lac rouge dans la nuit

 

Le bel anthracite brûle rouge et chauffe à blanc

Une chaleur réconfortante émane du feu noir

Le mica blanc s’égaie des flammes

Tour à tour, et blanches, et jaunes, et rouges.

 

Les yeux de charbon sont des braises

qui chauffent, charment, éblouissent.

 

Le lustre s’efface et disparaît.

Cinq ans, vingt-cinq bougies et mille feux

Se fondent en un bouquet d’étincelles.

 

La vie est là, la mie est là ;

L'amie est là;

Sans rimes, sans grimes.

Muse de gaité et de vie,

Feu bouillant tricolore,

Où entre le rouge de son coeur

Et le noir de ses yeux

Se loge l’ivoire éclatant de ses rires...

 

 ---------- pour une plage noctambule du Lac Rose entraperçue sur un blog --------

 

 

Publié dans fem_je_vous_hais_meuh

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