j'ai ma muse s'égaie
Un lustre s’efface
L’éclat de l’ivoire contrasté d’ébène et de carmin
Dents de lait au-dessus d’un lac rouge dans la nuit
Le bel anthracite brûle rouge et chauffe à blanc
Une chaleur réconfortante émane du feu noir
Le mica blanc s’égaie des flammes
Tour à tour, et blanches, et jaunes, et rouges.
Les yeux de charbon sont des braises
qui chauffent, charment, éblouissent.
Le lustre s’efface et disparaît.
Cinq ans, vingt-cinq bougies et mille feux
Se fondent en un bouquet d’étincelles.
La vie est là, la mie est là ;
L'amie est là;
Sans rimes, sans grimes.
Muse de gaité et de vie,
Feu bouillant tricolore,
Où entre le rouge de son coeur
Et le noir de ses yeux
Se loge l’ivoire éclatant de ses rires...
---------- pour une plage noctambule du Lac Rose entraperçue sur un blog --------